samedi 4 février 2012

Samedi 4 février : quand je tourne une page...

Chaque fois que je tourne une page,
Dans ce grand livre blanc fait d'amour et d'images,
Tu reviens téméraire me rappeler le vent,
Qui d'un souffle violent fait tout pour revenir au chapitre d'avant.
Je voudrais t'oublier, toi et ton doux sourire.
Toi que je n'ai même pas eu le droit de chérir.
Toi qui ne m'aime pas mais qui est mon ami,
Et qui m'appelle parfois au milieu de la nuit.
Une fois, rien qu'une seule je voudrais que tu cesses,
De rester dans mon coeur et d'être dans ma tête.
Une fois rien qu'une seule je voudrais te comprendre.
Pourquoi me donnes-tu, ceux que je ne peux prendre ?

Samedi 4 février : tout est parfait

Tout est parfait.
La lumière dorée du nouveau jour,
La brume sur la plaine.
A mon coeur ne reste que l'écume,
Des jours soucieux et tristes,
Et les lueurs d'espoir que l'espérance allume.

vendredi 3 février 2012

Jeudi 2 février : Je ne sais pas être comme celles...

Je ne sais pas être comme elles,
Toutes ces filles, toutes ces belles,
Je ne sais pas être comme ça,
Celles qu'on admire dès qu'on les voit.
Je voudrais que l'on me pardonne,
De n'être pas parfaite et bonne,
Et de n'avoir jamais appris,
A me coiffer sans un épi.
Je ne sais pas être parfaite,
Ni même faire semblant de l'être.
Je ne sais pas être normale,
Si j'essaie j'en perd le moral.
Je ne sais pas être comme celles,
Qui, Messieurs, vous donnent des ailes,
D'un simple lâcher de cheveux,
En vous regardant dans les yeux.
Je ne sais pas être comme elles,
Toutes ces filles, toutes ces belles.
Et pourtant j'aimerai parfois,
Savoir être autrement que moi.


jeudi 2 février 2012

Jeudi 2 février : Si tu l'as pris...


J'attendrai que tu m'aimes...
Si tu ne m'aimes pas,
J'attendrai que Dieu sème,
Mon coeur où il voudra.
Après tout c'est ainsi,
Qu'il en a décidé.
Et si je ne t'oublie,
C'est que je dois t'aimer. 
Après tout c'est écrit,
Même si plus rien n'est clair,
Même si je n'ai compris,
Pourquoi tu m'es si cher.
Après tout c'est ainsi,
Que les cieux l'ont voulu.
Mon coeur, si tu l'as pris,
C'est bien qu'il t'était dû !





Jeudi 2 février : Avec amour

Au-delà de l'infinie,
Et par delà les haines
Dans le temps imparti,
Précieux comme les gemmes
Que durera nos vies.
Dans tes mains, dans les miennes,
Dans celles de nos amis,
Dans la fureur des hyènes,
De nos ennemis aussi,
Qu'importe ce qu'ils sèment.

Par delà les détours,
Un peu trop sinueux.
Dans les trop grandes tours,
Et les abris miteux,
Dans les flammes du coeur,
Et dans celles des yeux.
Qu'importe si les jours,
Ne vont pas vers le mieux.
Car c'est avec amour,
Qu'on regarde les cieux.

mercredi 1 février 2012

Mercredi 1er février : Allez ! Lève toi et danse !

J'aurai pu être un guerrier de la lumière.
Mais selon la grammaire j'aurai plutôt été guerrière.
Il aura fallu des batailles et des monts,
A gravir, à gagner, pour vaincre les démons.
Et il aura fallu des pierres sur ma route,
Pour accepter parfois d'être mise en déroute.
Et le premier soleil après le tumulte,
Le tout premier réveil après la chute,
Me font dire tout bas au milieu de la nuit :
"Acceptes. C'est ainsi puisque c'était écrit."
J'ai supporter l'échec et toutes ses évidences,
Implorant la pitié, préservant l'espérance,
Pour qu'une fois à terre, résonne dans l'immense,
Cette voix qui vous dit :"Allez ! Lève toi et danse !"
Et tout devient possible quand le sort vous appelle
Quand un nouveau matin s'en vient à tir d'ailes.
Lorsque le goût d'un innocent départ,
Se glisse sur vos lèvres et murmure au hasard :
"Tu ne m'auras plus toi !
Désormais je suis forte et ne m'éteindrai pas."
Et puisque j'ai vu la détresse et la peur,
Dans mon propre reflet, dans celui de mon coeur
Puisque j'ai vu la pluie, la tempête et la brume,
M'empêcher de voler comme le font les plumes,
Puisque j'ai vu la nuit, s'abattre sur le jour,
Sans laisser de lumière et sans laisser d'amour,
Puisque moi j'ai vaincu mais que d'autres encore,
Attendent quelques braises pour échauffer leurs corps,
J'aurai dorénavant, tout au fond de ma poche,
Un sourire en réserve pour les matins trop moches,
Et un peu de la force que j'ai durement gagné,
Pour en donner à ceux qui viendraient à tomber.

mardi 31 janvier 2012

Mardi 31 janvier : Et je continuerai...

Et je continuerai d'avancer,
Même à petits pas,
Même à pas mesurés.
Même dans le froid,
Et jusqu'à mon procès.

Et je marcherai droit,
Envers et contre tout,
Quelque soit le combat,
Qu'on mettra sur ma route.

Et je marcherai loin,
Si ce n'est au-delà.
Dans l'étrange lointain,
Dont on rêve parfois.

J'irai, emportant sur mon dos,
Le poids de mes erreurs,
Et mes quelques fardeaux,
Et mes petits bonheurs.

J'irai, en portant sur mes joues,
Les larmes du destin,
Et le rire des fous.
L'aubaine dans la main,
Le sort à mes genoux.

Et je continuerai d'avancer,
Même à petits pas,
Même à pas mesurés.
Même dans le froid,
Et jusqu'à mon procès...


lundi 30 janvier 2012

Lundi 30 janvier : toi le spleen, lui l'idéal


Une chanson : très en vogue en ce moment et pas franchement originale pour le coup... Mais c'est celle qui colle le mieux à l'instant, et puis elle est jolie après tout. Someone like you - Adèle



Un texte : 

Très cher toi,
J’ai trouvé ce que je cherchais,
L’homme idéal, presque parfait.
Plein de bon sens et d’attentions,
De mots d’amour et d’affection.
Lui, il est semblable à ces images,
Dont on rêve au plus jeune âge.
Prince ou héros, ça ne m’importe pas.
Car celui là, il n’est pas toi.
Lui m’aime, moi je suis ton amie.
Toi, même sans moi tu souris.
Lui, me dit les mots de toute une vie,
Moi, lasse, je fuis car je m’ennuie.
Tu avais dit « tu trouveras »,
Je ne cherche si ce n’est pas toi.
Tu avais dit « tu le mérites »,
Tu avais parlé un peu vite.
Tu me diras que toi et moi,
On ne peut pas et « blablabla ».
J’entend, j’écoute et je m’en fiche,
Au jeu des cœurs brisés, tu triches !

dimanche 29 janvier 2012

Dimanche 29 janvier : tic tac...

Une chanson : 5 O'clock in the morning - T.Pain, Wiz Khalifa et Lily Allen. 




Un texte : 

Les minutes défilent,
Craquantes.
Filantes comme l'étoile.
Insaisissables.
La première passe.
Les secondes trépassent,
Et jusqu'à la dernière,
Le temps fond et s'efface.
Les heures toquées,
Toquent à ma porte.
Tic-tac voilà le temps,
Qui vous détraque,
Juste un instant,
Et qui vous traque. 
Celui là même,
Qui vous enchaîne,
Sans scrupule
Sans ménagement.
Sans gêne,
Tout doucement. 

Les minutes défilent,
Craquantes.
Filantes comme le vent.
Et les nuits blanches filent,
Soufflant de tout leur temps.
L'aurore est difficile
Sous nos longs cheveux blancs. 
Au matin on s'échine,
Sous nos airs d'enfants.