mardi 19 juin 2012

Mardi 19 juin : tentative d'écriture automatique

André Breton disait : "Ecrivez vite sans sujet préconçu, assez vite pour ne pas vous retenir et ne pas être tenté de vous relire"... Et bien voilà, je m'essaie donc à l'écriture automatique. C'est parti : 


Le fil passe par dessus nos têtes pour qu'on y marche.
D'idées saugrenues en folies douces.
Le pain, le miel et les milles saveurs,
Tanguent sur nos langues comme des bêtes folâtres. 
On dîne à la table des anges ce soir,
Et nos navires sont amarrés au loin.
Dans le port des ombres et de nos désespoirs,
Où nous les laisserons au moins jusqu'à demain.
Chacun de nous s'envolent dès qu'il peut,
Battant des ailes pour sécher dès qu'il pleut.
Trouvant la paix sous le soleil rouge,
De nos amours et des chants du destin.
Funambules,
Moineaux de paille et fluettes ombrelles,
Déshabillés par la moustache du temps,
Nous ne sommes ni plus ni moins qu'elle,
Qu'un tas de poils sous le nez du puissant.
Mais bien vêtus de nos toges et nos pagnes,
Nous iront loin où se pressent les vents.
Où dans le sillage de nos mirages,
Les jours passés ne s'habillent d'argent.
Ainsi va le songe de ma cervelle,
Où tout est pure et naïf aujourd'hui.
Mais bien que chaque jour j'apprenne,
Ma plume ne sait encore rien de la vie.
Encrée de temps à autre et dormant sur les pages,
Blanches ou couvertes de vains paysages,
C'est au soleil que je passe mes nuits,
Parlant d'amour et de tarte au kiwi. 

 

Mardi 19 juin : bâtir un toit.

Une chanson : Paradise de Coldplay


Un texte :


Et pour bâtir un toit ? 
Tes mains et puis les miennes,
Au dessus de nos têtes,
Sans plus aucune chaîne,
Que l'amour et la foi.
Et nos yeux pour persiennes,
Et nos voix qui s'entêtent,
Sans plus aucune peine. 

On peut construire un monde,
De nos éclats de rire,
Et des tous ces bonheurs,
Et de tous ces délires. 
Et si la terre est ronde,
On pourrait bien partir,
Et revenir à l'heure,
Pour construire l'avenir.


Et pour bâtir un toit,
Ta bouche sur la mienne,
Et mon coeur qui bat,
Sans plus aucune chaîne.
Et le bonheur tu vois,
Dans tes mains, dans les miennes,
Eclot à chaque fois,
Que l'on se dit "je t'aime".