samedi 14 janvier 2012

Samedi 14 janvier 2012 : le fou, l'amoureux et le poète


Un texte : inspiré par une citation de William Shakespeare " Le fou, l'amoureux et le poète sont farcis d'imagination. "

Le fou est sage où les sages sont tristes.
Pris de courage où les peureux insistent.
Il s’en va là, vers les milles saisons,
Quand son voyage n’a sens ni raison.

L’amoureux est comblé où l’autre est solitaire.
Le cœur battant d’une idylle éphémère,
Certain pourtant de construire l’avenir,
Au creux de ces grands bras qui viendront le chérir.

Le poète est fou où les fous sont bien sages,
Amoureux des songes lorsqu’il noircit les pages.
Il est dans le même temps, l’amant et l’insensé,
Que seul l’alphabet peut encore raisonner. 

vendredi 13 janvier 2012

Vendredi 13 janvier 2012 : tout petit rien...


Une chanson : Spring de Joe Hisaishi - juste parce-que ça vaut le coup d'y jeter une oreille. Et pour les amateurs il y'a la musique "Summer" (toujours par le même génie) sur un autre post : Lundi 12 novembre : vous reprendrez bien un peu de soleil ?





Une image : 


Un texte : 


Après les frasques de l’orage,
Après le masque de la nuit,
Qui avait sali mon visage.
Après les airs monotones,
Les feuilles mortes de l’automne.
L’inattendu tout petit rien
Que l’on tient au creux de la main,
Est comme un jeune bouton de rose,
Qui vous rappelle à bien des choses. 
L’espoir se meurt au crépuscule,
Renaît au matin, minuscule,
Baigné d’un rayon de lumière,
Ayant exaucé les prières.
Fais de malice et d’insouciance,
Ce petit rien tel une danse,
Fais virevolter tous les sens,
Donne le ton de l’espérance. 
Caché là sous nos yeux clos,
Et sous le tas de nos fardeaux,
Il attendait le doux matin,
Qu’hier on appelait demain,
Pour revenir à notre coeur,
Faire la promesse d’un jour meilleur.  

jeudi 12 janvier 2012

Jeudi 12 janvier 2012 : Heureux qui comme Ulysse...




L'amour est une chimère.
Innocente, invisible, éphémère,
Et qui blesse le coeur pour l'offrir à la mer,
Loin dans l'écume des vagues et les rochers amers. 

L'amour est un mystère. 
Silencieux, insistant, indicible.
Qui voit comme un enfant,
Dont les yeux sont naïfs et la candeur intact.
Tout ce qui dans la chute adoucira l'impact. 

L'amour est une sirène.
Allumeuse, corrompue, aguicheuse.
Qui nous fera échouer, 
Qu'importe le compas, l'atlas et le voilier !
C'est dans ses bras que dormira le timonier.


Allez viens !
Prends l'air comme une voile au vent ! 
Au large l'étranger, à nos pieds les récifs.
Si la coque doit sombrer, là, au fond des abysses
Autant qu'elle ait bu l'eau et braver l'inconnu. 
Autant que notre amour, ait un jour vécu !


Jeudi 12 janvier 2012 : l'amour et la guerre


Ce que l’amour a de commun avec la guerre,
C’est que malgré tout ce qu’on a pu en souffrir,
On ne cesse de le faire. 

Mercredi 11 janvier 2012 : L'instant de grâce


J’ai cherché la source d’inspiration à des heures veines.
Il y’en a eu des minutes perdues, des métaphores incongrues et si peu d’encre dans mes veines.
J’ai couru après le truc qui marche à tout les coups.

Tu y penses, et puis t’écris !

Je crois que cela amuse ma muse de me voir éveillée toute la nuit.
J’ai cherché la source d’inspiration, au petit matin en regardant le ciel. 

J’ai marché durant des heures, arpenté les visages, observer les voyageurs.

J’ai cherché une histoire à raconter. Un truc que je n’aurais jamais vécu, mais que j’écrirai un peu comme un écrit un conte de fée.
J’ai teinté ma plume d’histoires à dormir debout. 

Mais cette encre là n’écris, que si les mots qui viennent sont réellement à vous.

Alors j’ai éteins la lumière, fermé mon dictionnaire des rimes, et dans un vieux pots à crayons j’ai finalement trouvé la solution...

L’instant de grâce. 

Ce moment qui va et vient avec le vent, où lorsque l’on crée enfin on se sent comme un dieu vivant. 
Pour faire de la poésie, pas d’aventure, de chevaux blancs. Pas d’histoires qui ne soient miennes, mais des mots humains tout simplement. 
Rien qu’un sourire matinal au regard du jour qui se lève. Rien que de toutes petites histoires, car ce sont celles qui nous élèvent.

Des romans de craintes et de doutes. Des poèmes où résonne l’amour. Des contes de tous le jours.
A vous qui me lisez ! Je raconte une histoire. Non pas un conte de fée, rien qui ne soit écrit pour louer le monde et ses beautés :

Il était une fois, un poète et sa page blanche. 

Sa plume comme fidèle destrier et comme allié rien que lui-même. Un poète un peu perdu qui cherchait en regardant les nuages, à pouvoir remplir sa propre page...


J’ai cherché la source d’inspiration, la métaphore idéale, l’instant de félicité, le bouton « marche » sur la machine à gratter le papier. Rien à faire, de tout cela je n’ai rien trouver. 

La poésie c’est peut-être simplement, l’art de ne rien contrôler.


mardi 10 janvier 2012

Mardi 10 janvier 2012 : vieille cloche

Sonnée, telle une vieille cloche,
Par l'écho des bavures et des amoures moches.
Désirée, désaimée,
Déchirée, reprisée.
Peinte sur des tableaux de chasse,
Effacée à la hâte, sans même aucune classe.
Regardée, oubliée,
Promise puis dupée.
Egarée devant tant de douceur,
Depuis qu'à l'insu de son coeur,
On l'avait habituée,
A n'être pas aimée. 

lundi 9 janvier 2012

Lundi 9 janvier 2012 : liberté

Une chanson : Free de Stevie Wonder


Une image :


Un texte :


Liberté, j’ai écrit ton nom sur les murs,
Fais de ta passion une armure, 
J’ai brisé pour toi les cents chaînes,
Qui nous raccrochaient à la haine.
Je t’ai appelé en hurlant,
Par dessus les monts et les vents.
Et pour qu’enfin tu t’en viennes,
J’ai fait de tes valeurs les miennes. 
Liberté, je t’ai cherché en vain,
Pour que nous ne fassions plus qu’un.
Je ne t’ai jamais retrouvée,
Mais où t’es tu donc cachée ?

Lundi 9 janvier 2012 : Etre deux


Etre deux.
Il est universel ce thème.
On réunit dans un poème,
Bien des rires et bien des larmes,
Des guerres sans bataille et sans arme.
On remplit des pages blanches,
De désirs, de désespérance.
On se dessine sur les paupières,
Des nuits d’amour et de galère. 
Avec sous les yeux les valises,
Qu’on portera jusqu’à l’église,
Dans un drapée de tulle claire,
Avec l’espoir trop éphémère,
Que « nous deux » dure pour la vie,
Et ne parte pas dans la nuit.
Etre deux, c’est déjà écrire une page,
S’imaginer dans un voyage,
Où plus jamais en solitaire,
Nous ferons le tour de la terre.
C’est griffonner quelques promesses,
Qu’on tiendra si la vie nous laisse,
Nous attacher encore un peu,
Juste pour la joie d’être deux. 

dimanche 8 janvier 2012

Dimanche 8 décembre 2012 : Je ne sais plus comment on aime

Les nombres de peines, les chiffres de joie,
Se comptent sur bien plus d’une dizaine de doigts.
Les matins décrépits, les sourires délavés,
Le quotidien banal qui nous avait usés.
Puis les promesses en l’air,
Et un soir tes affaires,
Posées sur le palier.
Oui, tu t’en es allé.
La confiance à nouveau,
Les rires puis les maux.
Les larmes d’amour et les gouttes de haine,
Désormais je m’en vais, sans faire aucune scène.
Je ne tiens plus à tenir à toi,
Pas plus qu’à celui qui viendra. 
Les pleurs se récoltent où la passion se sème,
Pardon,
Je ne sais plus comment on aime.

Dimanche 8 décembre 2012 : les poètes maudits

C'est lorsque tu comptes les heures qui t'approchent de la mort,
Que les muses reviennent, te rappellent à ton sort.
Tu es né pour vivre et pour écrire encore.
Et dans la longue histoire des poètes maudits,
Epousés au matin par la mélancolie,
On sait qu'à l'heure noire où les rires sommeillent,
S'écrivent dans le soir les plus belles merveilles.
On sait bien que les dieux nous ont mis à genoux,
Placé entre les mains des plus fous d'entre nous,
La plume, l'encrier et les milles combats,
Pour griffonner tout haut ce qu'on pleure tout bas,
Et offrir nos mots à ceux qui n'en ont pas.