lundi 23 avril 2012

Lundi 23 avril : la pluie qui bat et le soleil qui vient

Regardes l'étreinte solennelle,
De la pluie qui bat, du soleil qui vient.
Amoureux silencieux qui se tendent la main,
Et dansent en attendant qui vienne le mois de juin. 
Discordants parait-il et pourtant,
L'un sans l'autre inutiles, tout autant.
Sans eux, rien ne peut croître sous le trop mauvais vent,
Et les amants s'embrasent quand revient le printemps.  
Elle pleut, il brille, eux s'aiment.
Verdoyants et heureux à tel point que l'on sème,
Dans le sillage de leur union, fleurs et autres poèmes, 
Descendance bienheureuse de leur passion bohème. 

dimanche 22 avril 2012

Dimanche 22 avril : Gamine...

Gamine, tu t'es cru plus forte que la vie.
Plus forte que les rêves qui te suivent la nuit.
Tu avais cru guérir de toutes ces blessures,
Te croyant forte en construisant des murs. 
Mais tu es frêle et pâle,
Perdue dans le passé et ses drôles de dédales. 
Chuchotant au hasard à qui veut bien l'entendre : 
"Mon coeur bat plus fort, même s'il est en cendres."
Gamine, tu t'es cru libre d'oublier hier,
Mais rien n'y fait, même pas les prières. 
Et ce passé te brise autant qu'il te construit,
Il te suit pas à pas, sans faire le moindre bruit.
Et pourtant il est là dans chacun de tes gestes,
Surveillant tes faux pas, sournois comme la peste. 
Chuchotant au hasard à qui veut bien l'entendre : 
"Elle n'ira pas bien loin, avec son coeur en cendres."