De la pluie qui bat, du soleil qui vient.
Amoureux silencieux qui se tendent la main,
Amoureux silencieux qui se tendent la main,
Et dansent en attendant qui vienne le mois de juin.
Discordants parait-il et pourtant,
L'un sans l'autre inutiles, tout autant.
Sans eux, rien ne peut croître sous le trop mauvais vent,
Et les amants s'embrasent quand revient le printemps.
Elle pleut, il brille, eux s'aiment.
Verdoyants et heureux à tel point que l'on sème,
Verdoyants et heureux à tel point que l'on sème,
Dans le sillage de leur union, fleurs et autres poèmes,
Descendance bienheureuse de leur passion bohème.