samedi 17 mars 2012

Samedi 17 mars : Me connais tu ?

Me connais tu ? Toi qui ne me connais pas.
Et le sais tu ? Je suis tout comme toi.
J'ai faim, j'ai peur, j'ai froid parfois ?
Je vis là-bas où toi tu ne vis pas.
Je pleure. Je meurs plus que je ne vis,
Je compte les heures et puis les grains de riz.
Tandis qu'au loin, toi, qui peut payer la vie,
N'entends plus rien, de nos larmes et nos cris.
Me connais tu ? Toi qui ne me connais pas.
Qui me regarde dans ton écran plasma.
Et le sais tu ? Je suis tout comme toi.
Je meurs de faim, si je ne mange pas.

Samedi 17 mars : les rêves

Une chanson : Time composé par Hans Zimmer (BO d'Inception) dans une magnifique version live. 


Un texte :


Rêves et murmures de la nuit. 
Chatoyants, insensés, incompris.
Chatouillant les paupières au réveil,
Battant à la porte scellée de notre long sommeil. 
Songes et mirages tournent avec le vent,
Soufflent sur les peurs cachées là en dedans.
Fugitifs de nos heures inconscientes,
Ephémères lumières, douces étoiles filantes,
Chimériques illusions, flottant sur le sillage,
De la réalité, des folies, des images.
Délires et papillons de nuits s'envolent au matin,
Laissant l'aurore pâle et le coeur sans rien. 
Passagers de nos âmes pour un si long voyage,
Qu'on en garde la trace, même après leur passage. 


mercredi 14 mars 2012

Mercredi 14 mars : poème de l'aube...

Les matins sont beaux, avec ou sans soleil.
Depuis que la nuit tu pares mon sommeil,
De milles et un sourires et de baisers de miel,
Qui jusqu'au lendemain font les journées plus belles.
Et l'aube est plus plus jolie, quand je songe aux instants,
Où nos éclats de rire semblent arrêter le temps.
Où la terre s'affranchie, de la pluie et du vent,
Protégeant cette nuit, mon coeur palpitant.
Et quand l'aurore point, derrière mes paupières,
Je te vois aujourd'hui comme tu étais hier,
Gardien de ces moments de bonheur si cher.
Demain seul dira s'ils étaient éphémères.
Pour l'heure j'éloignerai d'un geste de la main,
Mes peurs de la veille et mes quelques chagrins,
Les doutes et les mystères dont sera fait demain.
Peu importe après tout, ce qu'est notre dessein.



lundi 12 mars 2012

Lundi 12 mars : voler un peu

Une chanson : 






Une image : 



Un texte :


Voler un peu.
Etre au dessus du vide.
Et puis fermer les yeux.
Voler encore.
Et savoir que la chute,
Blessera notre corps. 
Voler quand même,
Jusqu'à la prochaine fois,
Qu'on connaîtra la peine. 
Voler pareil,
A un oiseau blessé,
Qui se brûle les ailes. 
Voler un peu,
Car il y'a bien un jour,
Où l'on volera mieux. 

Lundi 12 mars : Aimer pour vivre ou vivre pour aimer ?


Une chanson : Cocoon de Jack Johnson




Un texte :


Il est vain de croire,
Que le bonheur habite,
Dans le trop long couloir,
Des coeurs qui s'agitent.
Et bien que les lumières,
D'un amour qui bat,
Encore naïf et fier,
Nous laissent souvent coi,
Il ne faut oublier,
Qu'un beau et froid matin,
Ce qui nous fait vibrer,
Nous laissera sans rien. 
Et l'ardeur éphémère,
Que l'on s'était promis,
Nous laissera à terre,
Seul avec notre vie.
Et qu'en restera t-il,
Si l'on à tout donner,
A l'être volatil,
Que l'on avait aimé ?
Il ne reste rien.
Il restera trop peu.
Pour qu'on dise aller bien,
Sans abaisser les yeux. 
Offrir, sans tout livrer.
Et ouvrir une porte,
Sans y laisser la clé.
Garder en quelques sortes,
Un peu les pieds sur terre,
Même quand le vent nous porte,
Vers un être si cher,
Que la folie l'emporte. 
Et la fin des 'toujours',
Que l'on s'était promis,
Prouve que meurt l'amour,
Tandis que va la vie. 
Faut-il aimer pour vivre,
Ou vivre pour aimer ?
Ou juste rester libre,
D'aimer sans tout donner. 

Lundi 12 mars : Apprendre encore

Un texte : Inspiré par "H" et par tous ceux et celles qui sont tombés un jour d'un grand arbre que l'on appelle l'Amour, sans jamais osé y grimper à nouveau.

On va devoir apprendre encore,
A être, à vivre.
A être ivres,
De larmes et de trésors.
A espérer plus fort.

On va devoir apprendre,
A se donner un peu,
A recevoir, à deux,
A offrir sans reprendre,
Tant que la vie est tendre.

Encore on apprendra,
A donner sa confiance,
A laisser une chance,
A celui qui viendra,
Se glisser dans nos bras.

On apprendra toujours,
Que tout à une fin,
Mais gardons pour demain,
La peur des amours,
De la vie, de ses tours.

On va devoir apprendre encore,
Que l'on peut être heureux,
De rien. Ou de si peu.
Parce-que l'on est plus fort,
Que tous les mauvais sort

On va devoir apprendre,
A tomber sans pleurer,
Puis à se relever.
Renaître de ses cendres.
Réapprendre à aimer.