lundi 23 novembre 2015

Vous êtes mes enfants

Vous êtes mes enfants.
Ma main frôle les vôtres,
Et puis l'instant suivant,
Vous êtes déjà grands.

Vous êtes mes amours,
Là au creux de mes bras,
Je sens tous vos contours,
Vos odeurs, vos émois.

Vous êtes drôles, et doux,
Chatouilleux dans le cou,
Riants de rien, de tout.
Grognons... Mais on s'en fout.

Je me souviens encore,
Les larmes sur mes joues,
Et mes mains sur vos corps.
Et l'amour dès lors.

Vous êtes mes enfants.
Deux frères par les liens, 
De l'amour et du sang.

Grandissez doucement...

Je reviens

Je reviens.
Comme s'en revient l'automne.
Après mille saisons quelques peu monotones.
Il est temps de rallumer le feu, la flemme, l'étincelle.
La poésie m'a aidé, m'a porté, m'a sauvé. Aujourd'hui c'est à moi de prendre les armes... Et tandis qu'elle disparaît des coeurs, s'efface des visages, s'éteint aux yeux du monde... Je porterai haut son drapeau. Je serai de cette armée de plumes qui rend au monde un peu de sa candeur.
Je dirais la beauté, l'horreur, la peur avec toute mon âme.
Je suis à elle autant qu'elle est à moi.
Ma poésie et moi sommes de retour.