samedi 7 janvier 2012

Samedi 7 janvier 2012 : Allez viens !

Allez viens ! On se balade encore un peu,
Sur les cordes et dans les noeuds.
Fardés de nos âmes compliquées,
On va se pendre plutôt qu’aimer.
Car diantre ! Qu’il serait bien trop facile !
De se tendre la main sans charger son fusil...

vendredi 6 janvier 2012

Vendredi 6 janvier 2012 : le temps peste

Une chanson : Stormy Weather par Billie Holiday


Une image :


Un texte :

Il parait que c'est le vent qui rend fou,
Lorsqu'il nous chahute et peste contre nous.
Quand dans les heures d'après-midi,
Il fait sombre comme après minuit.
Quand dans le ballet des feuilles folles,
Les plus fortes se tiennent et les faibles s'envolent.
Ici, les gouttes claquent,
En tombant dans les flaques.
S'accrochant au passage,
A l'écorce des sages,
Qui, les pieds bien ancrés,
Même dans la tempête ne veulent pas bouger. 

mercredi 4 janvier 2012

Jeudi 5 janvier 2012 : l'amour des astres

Elle s'est parée de bleu à l'aurore pour lui plaire.

Lui, a fait mine de ne rien voir, sous son air si fier.

Elle, l'a vu venir innocent au matin.

Et lui s'en est allé dans le soir, sans un rien.

Eux se tournent autour.
Ils sont des astres sans détour.

Lui se cache parfois lorsqu'il la voit.

Elle se meurt de froid lorsque lui ne vient pas.

Lui, chauffe son coeur et ses mains dans l'hiver.

Elle, l'invite en son bain dans les eaux douces et claires.

Eux, s'enlacent sous l'azur d'été,
Quand les jours sont longs pour mieux en profiter.
Et parfois au crépuscule ils se mêlent,
Baignés d'amour dans les couleurs de l'arc-en-ciel.

Il est le soleil.

Elle est la terre.

Elle n'est plus rien si il s'enfuit.
Quand il s'en va tombe la nuit.

Mercredi 4 janvier 2012 : de la terre...

Au dessus d'un monde, 
Et sous un autre,
Coincée entre deux semblables,
Tout aussi rondes,
Il y'a la terre.
Sous ses airs de plaine,
Pleine de grâce dans le reflet du ciel,
C'est elle notre mère,
L'hôte de nos premiers pas,
Et de nos derniers souffles.
Reine sans détour,
Gardienne de nos desseins,
A chacun de ses tours.
Belle capricieuse couronnées d'océans,
Elle nous laisse, 
Chaque fois que l'on avance,
Marcher sur son séant.

Mercredi 4 janvier 2012 : un peu de ciel sur la terre

Dans le temps infini,
D'où tombent, sauvages comme la nuit,
Les gouttes des cieux;
Et les larmes de pluie.

Dans l'orage plein d'ombres,
Quand les nuages grondent.
Juste avant le déluge,
Peu après l'heure sombre.

Dans le coeur des êtres,
Quand glissent les gouttes
Derrière la fenêtre.
Quand plient sous l'eau les fleurs venant de naître.

Dans l'aurore bénie,
Où la nuit bat des ailes,
S'envolant vers midi,
Les yeux pleins de sommeil et le coeur plein de pluie,

Il y'a ici, un peu de ciel sur la terre.

Mercredi 4 janvier 2012 : sur cette page blanche



Sur cette page, blanche hier,
Il y’a des vers, il y’a des mots par centaines.
Et les « je t’aime » que j’ai écrit si fière,
Mais que j’ai effacé pour éviter la peine.

Il y’a des lettres qui se bousculent.
Toutes se taisent quand tu arrives.
Et puis chuchotent quand tu recules,
Car chacune sait que je me prive.

Que je te tais contre ma plume,
Que je te parle, mais que je ne dis rien,
De ce qui fait que je consume,
L’encre et mon coeur chaque matin.

J’avais amorcé comme cela :
« Cher toi, » mais il est resté dans un coin.
Camouflé par mes petits doigts,
Qui ont réprimé ce refrain.

Sur cette page, blanche hier,
Il y’a des vers, il y’a des mots que tu liras,
Et que j’écris comme une prière,
Qu’un jour, peut-être, tu comprendras.

Mardi 3 janvier 2012 : Poésie matinale

Ceux qui ont acheter mon recueil l'ont sûrement déjà lu... Mais pour les autres, voici un texte écrit il y'a un petit moment (pour rattraper le coup, et le zapage de publication hier).


Il est de ces matins, où la poésie s’étale de partout. 
De toutes ces pétales, de tout son long,
Dans les coeurs et sur les sourires.
Sur le bord des fenêtres et dans les sacs des dames. 
Elle est là, semblable au bonheur, pareille à l’ivresse. 
Comme un petit bouton de rose posé sur les pavés. 

Il est de ces matins où la poésie se pose,
Au fond des poches, dans les regards,
Sur la bouche des amoureux,
Dans les mains des enfants.
Elle est là, enivrante, rappelant la félicitée,
Comme l’odeur du jasmin rappelle les nuits d’été.

Il est de ces matins, où la poésie voit le jour. 
Où elle naît dans un élan d’amour,
Dans un bonjour, dans un merci,
Qu’importe la rime, qu’importe la prose,
Elle est là, pareille à la rosée,
A bercer le matin, posée sur les pensées.

lundi 2 janvier 2012

Lundi 2 janvier 2012 : tu oublieras ces mots

De lignes en vers et de livres en pages
Au fil du temps et à travers les âges,
Les poètes ont écrit.
Certains les ont aimé, d’autres les ont haït.
Certains les ont posés à leur chevet,
D’autres les ont appris.
Et toi qui lis ces lignes,
Peut-être que tu les oublieras,
Car je ne suis pas digne.
Ou tu les reliras,
En y cherchant des signes.
Qu’importe l’amour que tu donnes à ces mots,
Ils sont pour toi, tel un frêle cadeau.
Ils se briseront avec les vagues du temps qui passe.
S’oublieront dans un coin dans nos vies,
Et prendront la poussière,
Sitôt que tu auras refermé tes paupières.
De lignes en vers et de livres en pages,
Ils seront comme l’appel d’un lointain paysage,
Où l’on veut retourner, repartir en voyage,
Mais dont on oublie chaque jour un peu plus le visage.

Lundi 2 janvier 2012 : la mélodie du bonheur


Je n’ai plus peur, ni du noir, ni du silence,
Pas plus que des fantômes qui rôdent et puis qui dansent.
Je n’ai peur ni des voix dans le soir,
Ni du reflet dans le miroir.
La solitude m’effraie encore un peu,
Mais elle et moi nous entendons de mieux en mieux.
Je sais marcher sur les sentiers sans lumière,
Sans me demander ce qui se cache là derrière.
Et si je pleure parfois dans mon sommeil,
C’est pour noyer les démons qui veillent.
Je ne crie plus devant la vie,
Car j’ai des muses pour la nuit,
Et le jour, près de moi ceux que j’aime,
Sonnent pour mes craintes un requiem.
Chacun d’entre eux sans le savoir,
M’empêche de hurler et de choir.
Chacun d’entre eux, quand s’en vient l’heure,
Sans y penser, joue dans mon coeur,
La douce mélodie du bonheur.

Lundi 2 janvier 2012 : MIAOU !

Une chanson : Le chat - Pow Pow


Une image :


Un texte : Même si la mienne pète un câble ces derniers jours...

Heureux les malheureux qui tuaient leur ennui,
Dans les barbituriques et les verres de whisky.
Qui un jour découvrirent des chats tous les travers,
Mais aussi leur douceur et flegme légendaires.
Le tigré prend la pause et se montre si fier.
Le noir fuit les caresses puis se roule par terre.
Jadis le malheureux se languissait, solitaire,
Mais dans sa main la patte de la bête si fière,
Lui rappelle aujourd'hui que ce qu'il nomme ennui,
Le silence et la nuit,
Est pour son ami chat tout un art de vie.

dimanche 1 janvier 2012

Dimanche 1er janvier 2012 : bonne année !

Une chanson : Deux soyons fous, c'est jour de fête après tout ! Des classiques bien sur... Mais chantés avec tellement d'émotions. Extrait du concert "Tribute to Bob Marley" en 1999. Je vous laisse apprécier !




Une image :


Un texte :


Ce soir, c’est jour de fête. A minuit il fait noir.
Et pourtant, on célèbre les lueurs d’espoir.
La perspective d’un demain différent,
Comme si cette nuit devait figer le temps.
Sans crainte ni peur, on laisse le matin,
Nous toucher du bout des doigts, nous frôler de la main.
On garde les meilleurs voeux dans un coin de nos coeurs,
Ceux qui cachent nos doutes et apaisent nos peurs.
On donne aux autres un peu de l’amour,
Que l’on avait gardé durant 364 jours.
On glisse ses doigts dans les cheveux de ceux qu’on aime.
On les serre dans nos bras, leur souhaitant moins de peine.
A grands coups de déclarations, sonne le glas de l’an passé,
Et l’on espère celui qui vient plein de félicité.
Alors oui, on peut croire rien que pour une nuit,
Et remercier le ciel d’être là, bien en vie.
Aspirer au bonheur, pour l’année qui s’en vient.
Car croire en son destin, c’est lui tendre la main.