samedi 26 mai 2012

Samedi 26 mai : de la fin de nos vies

La mort nous tend la main,
Et nous sommes si petits.
Greffés à nos destins,
Pour le temps d'une vie.
Infimes et minuscules,
Devant l'éternité,
Celle là qui immacule,
Nos vies et celles d'après.
Tout est là désormais,
Sous nos yeux bien vivants.
Nos bleus sans intérêt,
Ne sont rien face au temps.
Et nos larmes qui coulent,
Et nos condoléances,
Les enterrements, la foule,
Nous rappellent à l'errance,
Et au bon souvenir,
De nos vies éphémères,
Que l'on peint de désirs,
Tant nous sommes si fiers.
La mort nous tend la main,
Et nous pauvres mortels,
Attendons nos desseins,
En marchant sous le ciel.
La mort nous prend les uns,
Les autres naissent à l'instant,
Et la vie dans nos mains,
Semble frêle et pourtant...
Minuscules âmes que nous sommes,
Prêtées à la terre pour un moment,
Il faut bien quand l'heure sonne,
Dire "adieu" simplement.

Samedi 26 mai : Adieu mamie.




Et Dieu bienveillant et sage, 
Pris ta main, éclaira ton visage. 
Ici, chacun pleure, chacun sait,
Que tu t'en es allée pour reposer un paix. 
Et l'on se dit malgré la peine,
Qu'il n'y a que l'éternité qui soit certaine. 
Je te connais, et je souris. 
Dieu à rappelé à lui, 
Ta nonchalante moue, 
Qui nous faisait rire, nous. 
Mais il est temps de dire adieu,
A la plus forte de nos aïeux.
Va, sommeille paisiblement, 
Près de ton mari, tes enfants. 
Auprès de ceux partis trop tôt,
Qui t'attendent, sereins, là-haut. 
Va, sans te soucier de nos peines.
Mamie, reposes en paix. 





lundi 21 mai 2012

Lundi 21 mai : au présent

Une chanson : 


Un texte :


J'ai aimé, 
Tu as aimé.
Il aimait. 
Nous nous aimons.
Vous aimiez, 
Ils s'aimèrent. 

Et conjuguer l'amour,
Lui donne un goût amer. 
Mais qu'importe,
Puisque c'est aujourd'hui,
Le passé à la porte,
Qu'on accorde nos vies. 

J'ai pleuré,
Tu as souffert.
Il partit tandis qu'elle s'en allait. 
Nous nous retrouvâmes.
Vous m'avez sourit.
Et ils vécurent heureux...
Chaque jours que Dieu fît.