mercredi 4 janvier 2012

Mercredi 4 janvier 2012 : sur cette page blanche



Sur cette page, blanche hier,
Il y’a des vers, il y’a des mots par centaines.
Et les « je t’aime » que j’ai écrit si fière,
Mais que j’ai effacé pour éviter la peine.

Il y’a des lettres qui se bousculent.
Toutes se taisent quand tu arrives.
Et puis chuchotent quand tu recules,
Car chacune sait que je me prive.

Que je te tais contre ma plume,
Que je te parle, mais que je ne dis rien,
De ce qui fait que je consume,
L’encre et mon coeur chaque matin.

J’avais amorcé comme cela :
« Cher toi, » mais il est resté dans un coin.
Camouflé par mes petits doigts,
Qui ont réprimé ce refrain.

Sur cette page, blanche hier,
Il y’a des vers, il y’a des mots que tu liras,
Et que j’écris comme une prière,
Qu’un jour, peut-être, tu comprendras.

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