Je ne veux pas sourire.
Je vous emmerde.
Vous, le monde, la vie,
Votre morale de merde.
Je ne veux pas sourire.
Car quand je vois vos faces,
Une sale voix me dit :
"Allez, casses toi et traces !"
Je ne veux pas sourire,
Même pas par politesse.
Encore moins vous nourrir,
Dans vos délires ! Laisse...
Moi donc faire la gueule,
Et te traiter de peste.
Laissez moi vous vomir,
Et Dieu fera le reste.
Je ne veux pas aimer,
Ca, j'ai déjà donné.
Qu'on me traite de traînée,
S'il le faut, je suis parée.
Je ne veux pas dormir,
Vous êtes mon cauchemar.
Pitié laissez moi fuir,
Ou juste changer de trottoir.
Je ne veux pas qu'on juge,
Mes fesses ni mes gestes,
Mes dires, mes textes,
Mes délires et mes actes,
Là on risque l'impact.
Les poings et non la plume,
Ma haine comme une enclume,
Enterrera vos faces,
Et vos coeurs de glace.
On m'avait prévenue,
Mais c'était pas convenu,
Pas convenu comme ça,
Entre le monde et moi.
Moi je devais aimer,
Tous et même chacun.
Avancer pour aider,
Et pour faire le bien.
Moi je devais lutter,
En écrivant la nuit,
Un peu d'espoir et puis,
Même de la poésie.
On m'a traité de folle,
Quand j'ai osé crier,
Que chacun à sa chance,
Que nous devons s'aider.
Que nous devons s'aimer.
D'accord mais pour quoi faire ?
A quoi bon croire en l'homme,
Quand il marche en arrière ?
A quoi bon faire confiance,
Si ce n'est pour se perdre ?
L'homme est un chien sans race,
Que la rage rend pervers.
L'humain est un vaurien,
Qu'un rien peut rendre con.
Quand on lui tend la main,
Il y naît l'abjection.
Alors je ne veux plus sourire.
Je vous emmerde.
Vous, le monde, la vie,
Votre morale de merde.
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